Premiers contacts !
Je tiens à preciser que je n'ai aucun lien de parenté avec Jean-Cyril Spinetta .
Sachez le en tout cas , excellent voyage. Les stewards tres serviables, les plateaux repas vraiment bons, boissons et alcool à volonté. Petits cadeaux : un masque bleu pour dormir sans etre ébloui par la lumière ET une couverture toute bleue si jamais on est géné par l'air climatisé...
Cerise sur le gateau : le commandant nous explique que l'ouragan n'est plus sur Cuba et qu'on va passer de bonnes vacances ensoleillées ! la pression peut retomber. Après deux mignonettes, je peux,enfin,dormir un peu, harassé par cette journée.....dommage j'ai manqué la projection du chef d'oeuvre Miss detective 2.
Le boeing atterit sur le tarmac de José Marti.
" la havane, 25 degrés, il pleut! tout le monde descent".
il est minuit heure locale.
Dehors, la lune est cachée par les nuages. Sur la plate forme
de débarquement j'aperçois les premiers cubains, les premiers sourires,
les premieres paroles, un accent chantant et un rythme saccadé.
il fait lourd.
LES DOUANES/
Y a pas à dire il fait très chaud dans cette salle. trop chaud !La douane est un batiment plus moins moderne.
De grosses rafales de pluies dehors. un vent qui souflle...des papiers qui volent.
Je
vais aux toilettes,ne fais pas attention(à l'odeur)et met ma chaussure
dans une énorme flaque d'eau (?). les Wc sont bouchés.Et ma chaussette
trempée! la lampe gresille par intermistence.
Plus de lumière. Première panne d'electricité , là bas ont dit "APAGONES". cela dure 5 minutes.
En tout, il doit y avoir 7 files d'attente.
C'est presque aussi long qu'à Roissy. Du monde devant, derrière.
Et pas de chance pour nous, la notre de file est plus longue à la detente. une heure et demi passent,
le
dounier n'a pas à proprement parler une mine patibulaire, mais il ne
semble pas avoir inventer l'eau chaude. il fixe ma photo, mon visage et
alterne pendant trois longues minutes. apres 7 minutes de
réflexion, il décide de me laisser passer et me rend un petit papier
qu'il ne faut ABSOLUMENT pas perdre,
la carte de tourisme.
AEROPORT JOSE MARTI (photo)
Objectif: prendre bagages le plus rapidement possible , trouver taxi et faire du change.
J'échange à la CADECA pour l'équivalent environ de 450 euros.
Pour faire simple, à Cuba, il ya deux monnaies: le péso cubain utilisé par le pueblo, 26 pour un euro.( dessus des personnages de la revolution : josé, camillo, ernesto ou antonio, avec on ne peut quasiment rien acheter pour la bonne et simple raison que les magasins d'état qui l'acceptent n'ont rien à vendre )
et puis le péso convertible , un pour un eurodollar utilisé par les turistas. (dessus des monuments, avec la
possibilité de tout se procurer , quand les cubains font la
conversion de leur paye mensuelle ,ils ont en moyenne
l'équivalent de 30 pesos convetibles /euros).
Ici à cuba, il est vraiment désavantageux d'avoir des dollars dans les poches.
le change est fait je glisse les nombreux billets dans ma housse ultraplate samsonite)....
Il ne reste plus qu'à attendre les bagages. Comme on a perdu du temps à la douane, ça devrait aller vite.
Le tapis roulant tourne : vélos, chaine hi fi, valises, cartons dvd, sac à dos.
Les gens, tout sourire, récuperent leurs biens et s'en vont découvrir ce qu'il ya de l'autre coté de la porte vitrée.
Nous retrouvons deux petits jeunes rencontrés à Roissy.Deux parisiens de 19 ans, l'un d'eux qui est apprenti chez air france vante les mérites du comité d'entreprise. ils vont se taper une semaine à Varadéro. Pour moins de 400 euros. Kevin me confie avoir hésité avec Ibiza.
Varadéro, c'est parait il , 20 kilometre de sable blanc.
et
c'est aussi la vitrine du tourisme à cuba, si vous aimez les mega
complexes hoteliers mal entretenus, les ambiances club, et le farnienté
autour de la piscine alors que la mer bleu azur est à 50
mètres c'est pour vous!...Je suis sur que l'on peut y faire de
chouettes rencontres avec d'autres européens (anglais, allemands,
hollandais ou encore danois) et y passer d'agréables soirées GO.
Les cubains y seraient à Varadero, personna non grata.
Réception bagage :2 heures du mat.
Il y a aussi
parmi nos nouveaux copaintouristes qui parlent avec nous une
jeune islandaise de 22 ans Hilda. Elle nous explique dans un excellent
anglais qu'elle a du poireauter trois jours à londres à cause de la
tempete.et qu'elle va passer un mois ici toute seule.
Deuxieme ou Troisieme panne d'électricité, peu importe...
Quelque chose cloche! il manque une flopée de bagages, nous sommes
au moins 30 à rester, et les tapis pour les valises roulent à
vide...Ruée sur l'accueil, la dame qui s'occupe de ça à l'air débordée,
les gens commencent à maugréer, à gueuler, à perdre leur self contrôle.
Finalement, une femme trop maquillée et mal polie prend les choses en
main dans un "superbe" espagnol.
"les bagages sont restés à Paris,il arriveront demain à 18 heures,(silence pesant) mierda !!!".
Moi je m'en fichais un peu de pas avoir de brosses à dents ou
de vetements , j'avais le plus important dans mon sac à dos : une
bouteille de rhum TROIS RIVIERE 55° achété au duty free .
Maria , par contre n'avait pas son produit à lentille. Je compatissais!
Après avoir rempli moult formulaires , nous nous dirigeons enfin vers le taxi. Un peu perdus.
(
Hilda nous accompagne , comme ça on se partage la note , comptez à peu
près 20 euros ou pesos ou chavitas pour le trajet aéroport-centro
habana). BANK!
Il doit etre Trois heures du matin. Los van van à la radio. J'interroge le chauffeur (moustachu à lunette )sur l'ouragan qui vient de passer, il rigole. Il s'en fiche royalement.
Dehors, je vois les premieres voitures americaines, des palmiers balayés par les rafales,il pleut énormement , dennis exerce encore de son influence. des gens en t-shirt et bermudas qui courent,dans des rues peu éclairées. il n'y a pratiquement aucun autre vehicule sur la route.
Nous passons devant la PLAZA DE LA REVOLUTION,
place énorme qui peut accueillir plus d'un million de castristes.Sur
l'immeuble avoisinant, le ministère de l'intérieur, je peux y
voir sur la facade le portrait du CHE.(voila le site internet où j'ai trouvé cette photo :
http://daveinthehay.photo.doctissimo.fr/Cuba-La-Havane-alb3048-1.html ), cette photo je l'avais du dans le guide, j'étais content.
Nous déposons Hilda à son hotel..au revoir , à bientot , rendez vous est fixé le lendemain pour le retour à la case bagages.
Nous arrivons enfin callé netpune, centro habana. Nous payons le tacos et dechargeons nos bagages.
Pas un chat dans la rue. Pas de Reverbères, NO LUZ !
Impression assez bizarre tant les immeubles autrefois majestueux et aujourd'hui délabrés semblent sortir de nulle part.
nous appellons notre hote "ANGELOOOOOOOOOOOO......
Une fois , deux fois!!! trois fois !
CLIK..grincement de porte, et une lumière..une sorte de sabre jedi, un néon. c'est une demoiselle, elle a l'air de dormir.
Paola nous fait monter (escaliers en bois, mur à la peinture écaillée), nous explique qu'il n'y a pas d'electricité, elle semble embétée...nous dit que nous arrivons avec pres de 6 heures de retards et que la chambre est déja louée. (tout ça, c'est bien entendu ma soeur qui me le traduit!).
L'appartement est spacieux et coquet, télévision, canapé, beaux
fauteuils,c'est propre , il y a un balcon, une cour exterieure). Des
tableaux sont acccrochés sur les murs du salon, les plafons sont haut,
il ya une fausse plante verte ).
Nous avons quand meme droit à une chambre. ouf !
La
gentille dame qui a l'odorat developpé nous dit que les toilettes
de la dite chambre sont bouchés mais que ça s'arrangera demain.
et puis aussi qu'il n'y a pas d'eau pour la douche . la chambre est
sympa, grand lit avec miroir et affiche d'une jolie latino naturiste.
Notre hote "angelo" prend alors nos passeports et écrit srupuleusement nos references sur un carnet très officiel.
à priori, il n'a qu'une hate : aller se recoucher.
Il est tard, il fait chaud et je suis sous les draps. Que d'émotions !!!
Apres l'ouragan, apres l'avion raté, l'alerte à la bombe, l'attente à la douane et les bagages perdus,
ça y est on est posé. et tant pis pour tout...l'important c'est d'etre là...heureux
Demain, on pourra enfin se promener dans les rues de la havana. Le pied.
Nous eteignons le néon...prêt à fermer un oeil.
BZZZZZZZZZZZZZZZZZ!!!!
Je me dis que mince, c'est con, la lotion "antimoustique tropicaux "se trouve dans mon gros sac à dos.
buena noté !!