en route vers santiago
Réveil assez pittoresque puisque c'est un certain richard clayderman qui nous sort de nos réves avec sa "ballade à adeline".
Petit dejeuner très romantique donc , avec ces notes de piano si jolies,si typique du "mozart du walkman"...
Je me sers un petit café et manque de vomir en mangeant par inadvertance un sandwich au fromage.
Une espece de gruyere en plastic dans un petit pain de lait rassis...BERK!!!
Nous décidons de nous ballader une derniere fois dans camaguey, deux petits heures et puis s'en vont ..
Dehors, il fait une chaleur accablante.
Nous fllanons dans le centre ville , visitons des églises, faisons les rares boutiques.
On achete en guise de souvenirs, des petits maracas et un cendrier. ce cendrier est d'ailleurs juste à coté de mon ordi.
on en profite pour acheter dans un petit stand bouteille d'eau et gateaux secs.
On the road again.
LES KILOMETRES PASSENT, il nous faut rejoindre Santiago
Et vous connaissez la rengaine : c'est pas forcément facile de circuler sur les routes cubaines.
Il
y a pleins de camions...ils feraient bien de mettre des pots
catalytiques.
l'un s'amuse à nous redoubler dès qu'il en a l'occasion (un peu comme dans le film DUEL de spielberg) .
Plus nous descendons vers "l'orienté" et plus les paysages sont magnifiques, montagneux...
Le ciel est noir. il va y avoir du tonnerre , des éclairs et de la pluie.
C'est
une mini tempete, il pleut des cordes...des cyclistes ou des pietons
sont mouillés de la tete au ^pied en meme pas 30 secondes.ON entend le bruit des rafales d'eau sur le capot de notre auto.
A un moment donné , on se retrouve completement dépaysé. Dans un
autre pays, genre au bout du monde en amerique latine... la vegetation
est luxuriante les routes sont escarpées. et il pleut comme pas
possible.
Des autostoppeurs sont trempés sous leur k way de fortune.
On fait monter deux paysans, du genre rustique, qui sans le faire exprès mettent plein de boue dans la voiture.Heureusement qu'ils sont là, car ils nous evitent de prendre l'itinieraire que j'avais en tete et qui nous aurait ral
il commence à y avoir des culs de poule dans la chaussée...la voiture bringueballe par endroit.
et puis Santiago qui arrive...Il arréte de pleuvoir...
Nous faisons d'emblée la
connaisance d'orlando, jh d'une trentaine d'année, croisé à un rond point à l'entrée de la ville .
Il prend des cours de français à "l'alliance".
Il nous guide jusqu'à notre casa. et heureusement qu'il était là , Orlando car c'est pas du tout évident de se reperer dans Santiago...
Que des petites rues paralelles et perpendiculaires sur des
collines, et plein ,partout, de sens interdits..
Pas facile de trouver, meme avec un plan!!
on trouve enfin, miracle, une place juste devant notre maison d'hotes...
Notre voiture est salle comme pas possible.Toute poussiéreuse.
A peine , sommes nous garés, qu'un adolescent, fan de "tuning mobylette", nous propose de la nettoyer.
Dans la rue, une dizaine de jeunes hommes jouent au tennis ballon en écoutant du reggae à fond la caisse !!!