Baracoa....présentation
"La
merveille de la beauté de cette terre, et de ces arbres où l'on trouve
pins et palmiers, et de vastes étendues pastorales: est la plus belle
chose au monde..."
Christof colomb, Baracoa, le 27 mai 1492.
L'arrivée à la gare routière de Baracoa vaut son pesant de cacahuetes.
A peine, vous avez récupéré vos baguages qu'à la sortie, on vous interpelle ou vous alpague...
"casa particulares?? taxi??? cucurucho??"
Les riverains se battent pour vos beaux yeux.
Vous
avez beau leur dire que vous avez déja tout ce qu'il vous faut, les
"baracoiens" ne vous lachent pas d'une semelle et vous accompagnent le
long du maricon, jusqu'à votre nouvelle adresse pour etre sur de ne pas
passer à coté de l'aubaine financière que vous representez.
NOtre casa est bien agréable. Balcon avec rockin chair et vue sur la mer.
Avec un salon et un frigo privé...
Nos
hotes sont cordiaux et notamment notre maitresse de maison, jolie
psychiatre qui fait occasionellement de la télé et de la radio locale.
Il doit etre 15 heures.
Nous allons à la plage.
La playa c'est assez sympathique mais vu les temperatures et l'absence de parasol, c'est rapidement "insupportable".
Nous dialoguons avec un couple de danois croisé avant dans le bus Viazul.
Kirsten et Jesper, qui vont se baigner nous demandent de surveiller leurs affaires .
La confiance règne !!
De très jolies demoiselles (mineures...) allongées à quelques mètre de nous ,me font de l'oeil en ricanant.
L'une d'entre elles s'amuse à jouer avec sa langue, tout en me regardant.
Rapidement, des cubains s'attroupent autour de notre serviette.
Alphonso,
un adolescent charmeur soit disant orphelin et sdf qui nous
implore de l'argent et qui s'interesse d'un peu trop près au masque du
danois.
En me baignant, je fais la connaissance d'emblée de diego et d'elvis qui m'appellent dans la foulée une de leur copine. "Carmen"
Splendide latino teint en blonde...
Elle est célibataire et cherche un "nuevio".
L'année des méduses
Le soir même, ,nous retrouvions ce trio en ville.
Le centre ville de baracoa est relativement animé avec quelques bars ou discotheques avec groupes de rigueur.
La petite place et son église sont charmantes. Il fait chaud...
Diego nous emmene sur la plage.
Nous avons de la bière, nous chantons avec eux...
Le ciel est étoilé...les vagues..le clair de lune...
Un bain de minuit s'imposait, les cubains étaient très enthousiastes à cette idée.
Mais par mesure d'hygiène, maria et moi n'avions pas de sous vetements.
Carment prit soin de nous mettre à l'aise et se deshabilla le plus simplement du monde .
Je pouvais voir ses jolies fesses se dandinner , elle plongea dans une vague...
Maria allait dire OUI, finalement, un vrai bain de minuit dans la mer des caraibes c'était pas si désagréable.
Quelque
peu éméché, je ne me fis pas prier pour aller rejoindre dans
l'eau et dans le plus simple appareil , la jolie Carmen..Je
laissai mes affaires sur le sable.
L'eau était délicieuse. Carmen aussi.
Et puis "la bella chika" remonta aussi sec...Je restais seul dans l'eau à attendre les autres...
à me laisser échouer sous le flot des vagues
Et puis aie..Une brulure au ventre...
Re Aie..une deuxieme, surement un rocher.
Comme personne ne m'avait rejoint (sympa!!) je décidai de cesser ce bain de minuit .
Nu comme un ver, je scrutais le sable cherchant desespérément mes vetements qui avaient disparu.
Mais où étaient ils bon dieu??
Et plus j'approchais de là où était Maria , plus je distinguais des ombres familières.
Des képis. LA POLICIA......Ils discutaient avec Elvis, Diego et Carmen qui s'était rhabillée
J'étais à poil et bourré, sans passeport.
Caché dans l'obscurité, je décidai de retourner discretement dans l'eau et d'attendre afin d'éviter les histoires.
Mal m'en prit, je fus une ,nouvelle fois brulé au ventre...
J'aurai
pourtant du savoir qu'en cette période de l'année, les forts vents
maritimes provoquaient l'afflux massif de méduses dans la baie de
Baracoa !!!
Tel un Jean-Paul Dus des temps modernes, je sortis de l'eau en courant puis finis par recuperer mon jean plein de sable que maria m'avait gentimment planqué.
Conseil : si vous vous faites piquer
par une méduse, prenez du sable et frottez le sur votre peau, sur
la brulure de manière à enlever les petits fragments de tentacule
laissés par l'animal.