Retour à la case départ...la havana...

1° le trajet baracoa- Santiago : no comment...
Le décalage entre les deux villes est flagrant, le calme de baracoa fait place au tintamarre de santiago.

2° Nous logeons dans la famille d'un mèdecin. Son diplome est accroché dans la cuisine, il fait la fierté de ses parents.  Le père , qui doit avoir 60 ans ,fume comme un pompier. clope sur clope..

3°Alors que nous dinons  , toute la smala est devant sa télé, silencieuse et béate, à regarder la soap opéra quotidienne .

4° Nous entendons un couple de francais dans la chambre d'à coté.
Ils sont compltement stréssés et hystériques car ils n'ont pas réussi à trouver une place dans un bus viazul (d'où le grand intérêt de réserver à l'avance SES TICKETS, avec maria, nous l'avions fait une semaine en avance)

5° Nous nous apprétons à passer notre derniere vrai soirée cubaine.
Pas de pot pour nous, il y a plein de coupures d'electricité...pas de lumière dans les rues et le concert de la casa de la musica est annulée...Nous allons prendre un "daiquiri" dans un grand hotel qui lui, n'est pas victime de pénurie de "luz". On y apercoit, deux types latinos, genre mafieux ,qu'on avait déja croisé à Baracoa.
Detail notable : ils sont accompagnés de deux superbes créatures, différentes de celles qui les accompagnaient un jour plus tôt. Pendant une pause pipi, un des deux en profite pour draguer Maria.

6° faute de grive, on mange des merles...à defaut de pouvoir aller à la casa de la musica, on va à la casa de la trova ou l'on retrouve notre ami rodrigue...mojitos à gogo, musica et dodo....

8° à cuba ,on n'est jamais à l'abri d'un mauvaise surprise.
Avant de prendre notre bus de 9 heures,le jour du retour,  je voulais acheter plusieurs bouteilles de rhum "Santiago", ainsi que des gateaux et eau pour le trajet.
Pas de chance, la station service faisait l'inventaire au moment de mon achat.
Je profite d'un battement de 15 minutes après l'enregistrement de VIAZUL, pour remonter l'avenue et aller acheter mon bonheur dans une éventuelle échoppe.
La rue déja ensoleillée, grouille de monde, le vacarme me manquera...
Les cubains semblent se réveiller, ils sont assis sur le trottoir et la plupart ne semblent pas avoir dormi.

9°le bus viazul, est plein à craquer.
Notre voisine, allemande plus qu'agée , est accompagné de deux types.
Un moche qui parle le "deutsh" et un tres beau métisse d'une vingtaine d'année.
Elle semble flirter avec ce dernier. ça me donne la nausée.
Le bus ,ponctuel, démarre à l'heure précise...

10° Si vous avez l'occasion de faire, comme nous, santiago - la havane avec VIAZUL, 
Essayez de prendre le bus de nuit, ça evite de perdre son temps inutilement.

Les chauffeurs nous passent "le baiser mortel du dragon" , production besson, film de karaté avec Jett li.
Ca nous fait plaisir car ce polar de bonne facture se déroule à Paris.

11° Pause déjeuner dans un hotel. Bouffe immonde et hotel pas franchement recommandable.
la pause diner se fera dans un petit restaurant sortant de nulle part. Pas dégueu.

12° Le trajet est long, un, deux, trois arrêts.
Une très jolie touriste anglaise, lors d'une pause , s'apercoit  avec effroi, au moment du départ, que l'on a oublié son petit copain.

13° Pas evident de prendre ses aises la dedans.
Heureusement pour moi, je dévore mon bouquin de 800 pages.
Les vivants et les morts. Ou la mort annoncée d'une usine dans l'est de la france, un germinal des temps modernes, un bon roman de mr MORDILLAT.

Holguin, Camaguey...Santa clara..La nuit est tombée et nous arrivons enfin à la Havane.
Il est 2 heures du matin.